Comment se déroulent les cérémonies funéraires religieuses ?

Une belle cérémonie est un moyen pour la famille et les proches de dire adieu au défunt. Pour les religieux, c’est une étape importante dans le processus de deuil. Les cérémonies funéraires religieuses rassurent. Elles sont aussi là pour rendre hommage à la mémoire du disparu. Comment se déroulent-elles et pourquoi sont-elles importantes ?
Sommaire
Quelques détails à prévoir après la cérémonie
Avant même de vous intéresser à la cérémonie religieuse, il y a des détails qu’il convient de régler. Organisez une réception qui fera suite aux obsèques pour remercier ceux qui ont honoré le défunt de leur présence. Il est important de prendre vos dispositions à l’avance pour ne négliger aucun détail. Pour compléter vos condoléances, vous aurez besoin d’une carte de remerciement décès. Ces petits imprimés permettront d’adresser votre reconnaissance à vos convives. Ils seront particulièrement utiles si la famille ne peut remercier personnellement tout le monde.
Les cartes de condoléances resteront à portée de main. Elles pourront aisément être glissées aux personnes présentes à la réception. Pour la famille, il s’agira avant tout de témoigner leur reconnaissance de tout le soutien reçu. La carte de remerciements sera aussi un petit objet que les convives souhaiteront garder. Conçue à la mémoire du défunt, elle rappelle l’attachement que ses proches lui portent. Veillez également à informer vos invités de la tenue de la réception. Cet hommage accueille généralement les proches. Les familles profitent cependant de ce moment pour rencontrer toutes les personnes qui ont influencé la vie du défunt.
Le déroulement de la cérémonie catholique
La cérémonie catholique commence par une messe. Le rite est servi par un prêtre avant enterrement. Durant cette cérémonie, la famille et les proches du défunt peuvent prendre la parole. Le rite rend hommage à la mémoire de la personne défunte selon les règles des obsèques catholiques. Le prêtre en définit les étapes et veillera à réconforter l’assistance. Le rite avant inhumation se poursuit au cimetière. Le prêtre se déplace pour bénir le défunt et souhaiter la paix de son âme. Dans le cas d’une crémation, les cendres ne pourront être dispersées. L’Église catholique préconise de conserver l’urne dans la maison familiale.
La cérémonie funéraire protestante
L’Église protestante effectue la cérémonie funéraire au temple. La famille peut toutefois demander à ce qu’elle soit faite au centre funéraire. Comme dans la religion catholique, le rite est prévu avant crémation ou inhumation. La lecture de la Bible représente une partie importante de la cérémonie. Le pasteur évoque la vie éternelle, mais aussi la résurrection. La famille pourra choisir des textes laïcs ou religieux à lire, ainsi que des chants pour rendre hommage au défunt. L’inhumation est aussi précédée de prières et d’une nouvelle lecture biblique. Le cercueil est accompagné jusqu’au cimetière où ses proches feront leurs derniers adieux. Ces adieux sont symbolisés par une poignée de terre jetée sur le cercueil. Après une crémation, les cendres pourront être dispersées.
La cérémonie d’obsèques musulmane
L’islam possède des règles très strictes sur le déroulement de cérémonies funéraires. Le défunt bénéficie d’abord d’une toilette purificatrice. Son visage sera orienté vers la Mecque, tandis que son corps sera enveloppé de linceul blanc. L’inhumation doit être faite dans les 24h suivant le décès. L’imam accompagne le cercueil au cimetière, où il récitera des prières funèbres. Le défunt est inhumé dans la terre, avec des modèles de cercueils sans fioriture. Cette religion n’autorise pas la crémation.
Le rite funéraire juif
Comme les musulmans, les juifs procèdent à une toilette purificatrice du défunt. Les veillées funèbres ne s’étendent pas sur plus de 24 heures, car l’inhumation doit se faire sur ce laps de temps. La famille veillera à allumer une bougie qui représentera l’immortalité de l’âme du défunt. La dépouille est placée dans un cercueil et un sac rempli de la terre d’Israël sera placé sous sa tête. Au cimetière, le rabbin citera les oraisons funèbres. L’inhumation est effectuée après la prière des morts. La religion juive n’autorise aucune fleur dans le lieu de repos. Elle interdit également la crémation.
Conclusion
Les cérémonies religieuses possèdent des particularités qui leur sont propres. Chaque religion définit les principes avec lesquels elle souhaite rendre hommage au défunt. Dans toutes les religions, la présence d’un prédicateur réconforte la famille. Prêtre, pasteur, imam ou rabbin… tous sont là pour prier pour l’âme du défunt et lui souhaiter le repos éternel. Les dispositions prises par la famille doivent donc être conformes aux impératifs de la religion du défunt.